Cap-Vert Rapport national

Le Cap-Vert a un système politique démocratique stable, sans risque significatif de violence politique ou de troubles civils et sans menace actuelle de conflit. Pour les voyageurs étrangers, les principales menaces proviennent des activités criminelles, en particulier de petits vols, et des accidents de la route. La criminalité violente a également augmenté ces dernières années, notamment à Praia, Mindelo, Boa Vista et Sal, mais reste relativement contenue. La saison des pluies s'étend généralement d'août à octobre et peut perturber considérablement les déplacements sur et entre les îles. Sur certaines petites îles, les infrastructures sont médiocres. Elles sont généralement meilleures à Santiago, Sal, Boa Vista et Sao Vicente et bonnes dans les zones touristiques. En termes de santé, le paludisme et le virus Zika sont potentiellement problématiques au Cap-Vert, néanmoins la menace posée par ces deux maladies reste généralement faible. Enfin, les installations médicales et les pharmacies sont limitées ; certaines fournitures médicales et produits pharmaceutiques peuvent être indisponibles.

La croissance du tourisme et l'augmentation du nombre de voyageurs d'affaires étrangers ont entraîné une augmentation des activités criminelles à Praia et Mindelo, ainsi qu'une hausse des cambriolages et des agressions sur les principales îles touristiques, Sal et Boa Vista. Le risque de criminalité violente reste relativement faible et les ressortissants étrangers sont rarement touchés. La possibilité que des groupes militants islamistes utilisent le Cap-Vert à des fins de transit, de refuge, de recrutement et d'entraînement a suscité des inquiétudes, mais le risque d'attaques sur les îles est faible. Des manifestations ont lieu sporadiquement au Cap-Vert, elles sont généralement annoncées à l'avance et restent pacifiques.

Au Cap-Vert, les transports aériens ne posent pas de problème de sécurité majeur, bien que plusieurs petites îles ne disposent pas d'aéroports et que les tempêtes peuvent causer des perturbations pendant la saison des pluies.

Le réseau routier est étendu, en particulier sur l'île de Santiago, et le trafic est généralement léger, même si les grands centres urbains peuvent être plus encombrés. Les routes principales sont goudronnées, mais les routes secondaires peuvent être étroites, sinueuses et non revêtues.

Les infrastructures de communication sont généralement bonnes, mais la couverture du réseau mobile varie et peut être passable dans les régions éloignées.

Le Cap-Vert a un climat tropical aride et connaît généralement des températures chaudes tout au long de l'année, bien que le climat maritime signifie que les îles restent généralement un peu plus fraîches que les pays de l'Afrique de l'Ouest continentale. La saison des pluies s'étend d'août à octobre et des ouragans se forment souvent dans les eaux entourant les îles du Cap-Vert pendant cette période, bien qu'ils menacent rarement les vies et les biens. Cependant, les pluies torrentielles peuvent provoquer des inondations et des glissements de terrain dans certaines régions. En hiver, des tempêtes de poussière provenant du Sahara peuvent former des nuages denses et perturber le trafic aérien de décembre à février, en particulier sur l'île de Boavista. Les conditions maritimes autour du Cap-Vert peuvent également présenter des risques pour les voyageurs.

Les maladies transmises par les moustiques, notamment la dengue, constituent un problème de santé important.Des vaccins sont également exigés avant le voyage, par exemple contre la fièvre jaune. Au Cap-Vert, les installations médicales sont limitées. Les principaux hôpitaux se trouvent à Praia et à Mindelo. Une maladie ou une blessure grave peut nécessiter une évacuation médicale vers un autre pays, bien que cela puisse être difficile depuis Brava et Santo Antao. L'eau du robinet n'est pas considérée comme potable.

La situation politique du Cap-Vert est généralement stable ; les dernières élections, organisées en 2021 étaient considérées libres et équitables. Par rapport aux normes régionales, la transparence est bonne et la corruption est plutôt faible. Toutefois, il subsiste une perception selon laquelle certaines organisations gouvernementales seraient corrompues. Les responsables de l'application de la loi sont professionnels mais font face à des difficultés pour lutter contre la hausse de la criminalité.