Suriname Rapport national
Le Suriname, le plus petit pays indépendant d'Amérique du Sud, est un cas particulier en raison de son ancien statut de seule possession coloniale néerlandaise sur le continent. Le néerlandais reste la langue officielle du gouvernement, mais la plupart des Surinamiens parlent le Sranan Tongo, un créole basé sur l'anglais. Le pays continue de consolider la démocratie après avoir enduré des années de dictature comme la plupart de ses voisins régionaux. Les principales industries sont l'extraction minière, en particulier la bauxite, ainsi que l'exploitation de certains produits agricoles et l'exportation de pétrole. Le tourisme est également en hausse en raison de l'étendue de la forêt tropicale humide non développée à l'intérieur des frontières du pays.
Le risque le plus important pour les visiteurs est la criminalité, généralement de nature opportuniste mais pouvant s'avérer violente. Les voyageurs se rendant dans l'intérieur des terres seront également confrontés au défaut d'infrastructures et de services de toutes sortes.
Sécurité
Le Suriname a eu des différends frontaliers avec le Guyana et la Guyane française ; ces désaccords ne risquent pas de dégénérer en conflit militaire. Les activités criminelles sont généralement de nature opportuniste, la criminalité violente étant une préoccupation secondaire. Le Suriname n'est pas confronté à une menace terroriste. Des manifestations ont lieu occasionnellement dans le pays ; le niveau général des troubles civils est modéré.
Infrastructure
Le transport aérien est considéré comme sûr pour les voyages à destination et en provenance du Suriname, à l'exception des voyages sur Blue Wing Airlines.
Le pays se limite à une poignée de routes et d'autoroutes principales. En général, les routes sont de qualité très variable.
Les ports et les ferries sont opérationnels / efficaces et sûrs.
Les services de base tels que l'eau, l'électricité et le carburant sont fiables dans les régions côtières, mais variables, voire inexistants, dans l'intérieur du pays.
Le Suriname est considéré à la fois comme un commanditaire et une cible peu probable de cyberattaques ; ses défenses contre une telle menaces sont faibles.
Environnement
Le Suriname a un climat tropical avec deux saisons sèches et deux saisons humides, bien que la côte soit souvent plus tempérée. Il n'y a actuellement aucun risque majeur d'origine industrielle dans le pays, bien que les importantes opérations minières et la faiblesse des institutions politiques soient de mauvais augure pour l'environnement. Le Suriname ne subit pas de tremblements de terre aussi fréquemment que d'autres pays de la région, mais reste exposé à un certain niveau d'activité sismique. Les inondations constituent un risque important dans de nombreuses régions.
Santé et médecine
Les maladies transmises par les moustiques, dont la fièvre jaune, sont la principale préoccupation épidémiologique dans le pays. Les infrastructures médicales ne sont adéquates que dans la capitale, Paramaribo, et ne servent généralement qu'à traiter les problèmes de santé primaire au maximum. La plupart des médicaments peuvent être obtenus sous une forme ou une autre à Paramaribo, mais les approvisionnements sont limités en dehors de la capitale. L'eau du robinet n'est pas potable, sauf indication contraire.
Politique
La corruption au Suriname est un problème important, en particulier au sein du gouvernement et du secteur public. L'état de droit est entravé par cette corruption endémique. Par ailleurs, le pays est stable, bien que faible sur le plan institutionnel.