Les dockers syndiqués ont entamé une grève dans les ports de la côte est et du golfe du Mexique le 1er octobre, dans le cadre d'un différend contractuel. La grève affecte environ la moitié du fret maritime du pays, ce qui soulève des inquiétudes quant à la chaîne d'approvisionnement et augmente la probabilité d'une interruption des activités.
Cette action syndicale concerne les dockers affiliés à l'International Longshoremen's Association (ILA) et vise 36 ports clés, dont des plaques tournantes comme New York-New Jersey, Boston, Miami et Houston. La grève est illimitée et dépend de l'avancement des négociations contractuelles en cours visant à obtenir des salaires plus élevés, des avantages sociaux améliorés et des protections contre l'automatisation.
L'impact sur la chaîne d'approvisionnement du pays devrait être multiple. Ces 36 ports traitent environ la moitié du fret maritime du pays. Plus précisément, ce sont les expéditions de denrées alimentaires et d'automobiles qui risquent le plus d'être affectées. Avec l'arrêt des opérations dans les ports de la côte Est, il faut s'attendre à des retards importants dans les expéditions et à une augmentation des coûts, les marchandises étant redirigées vers la côte Ouest et d'autres itinéraires.
En outre, les entreprises doivent se préparer à un renforcement de la sécurité autour des sites portuaires, car les dockers organisent des manifestations. Il peut s'agir de fermetures de routes et d'une présence accrue des forces de l'ordre.
Plus la grève se prolonge, plus les perturbations de la chaîne d'approvisionnement risquent de s'aggraver. Même un arrêt de travail de courte durée suffit à créer des retards dans le transport des marchandises, ce qui signifie qu'il y aura des répercussions longtemps après la fin de la grève. Par conséquent, il peut y avoir des retards dans la livraison de biens essentiels, ce qui mettra à rude épreuve les entreprises et les consommateurs.
Pour ajouter à la complexité de la situation, le calendrier de la grève coïncide avec les conséquences de l'ouragan Hélène, qui a déjà causé des perturbations importantes dans la chaîne d'approvisionnement en Floride, en Géorgie et dans les Carolines. Les ports ont été contraints de fermer à partir du 26 septembre, ce qui signifie que nous sommes déjà aux prises avec des arriérés.
Pour traverser cette période de turbulences, les organisations doivent adopter des mesures stratégiques afin de minimiser les interruptions d'activité :
- Reconfirmer les expéditions maritimes et prévoir un délai supplémentaire pour les livraisons
- Envisager de reprogrammer ou de réacheminer les expéditions sensibles au facteur temps vers des ports qui ne sont pas touchés par la grève.
- Rester informé de la situation par le biais d'un suivi des renseignements
- Éviter les zones où des manifestations pourraient avoir lieu
- Identifier des itinéraires de transport alternatifs et des solutions.
Comme pour tout événement critique, une planification proactive est essentielle pour atténuer l'impact de la grève sur les opérations commerciales. La solution de gestion des événements critiques de Crisis24 peut vous aider à identifier les lacunes de votre plan actuel et à maintenir le flux de marchandises vers votre entreprise.