Étude de cas — Medical and Security Assistance 2024
Surmonter la complexité des protocoles de traitement à l'étranger pour garantir la sécurité d’un patient en contact avec un animal potentiellement porteur de la rage
Analyse de la situation
La rage est une zoonose virale dont le taux de mortalité est l'un des plus élevés parmi les maladies infectieuses. Elle est responsable d'environ 59 000 décès chaque année. Il n'existe pas de test de dépistage de la rage ; le diagnostic repose sur les antécédents et la suspicion clinique. En l'absence de traitement, la mort est presque inévitable dès que les symptômes se manifestent. Notre client dînait dehors à Manille, aux Philippines, lorsqu'un chat errant s'est approché de lui et a tenté d'atteindre sa nourriture. Alors qu'il éloignait son assiette, le chat lui a griffé le doigt avec sa patte, provoquant une égratignure qui a fait couler du sang.
Crisis24 en action : Une gestion des cas médicaux de bout en bout
Orientation immédiate vers des soins d’urgence médicale
L'équipe médicale de Crisis24 a réagi rapidement lorsqu'un patient a signalé qu'il avait de la fièvre et des douleurs aux amygdales depuis la veille. Lors d'un interrogatoire plus approfondi, le patient a révélé qu'un chat errant l'avait récemment griffé. Bien qu'il se soit rapidement lavé les mains avec du savon et ait appliqué un antiseptique, il subsistait un risque de rage, d'autant plus que les Philippines présentent un risque élevé.
Par précaution, le patient a été envoyé au centre médical de Makati pour une prise en charge immédiate. Il a été examiné pour son mal de gorge et on lui a diagnostiqué une amygdalite exsudative aiguë et une possible exposition à la rage due à la griffure de chat. Le patient étant jugé à haut risque, il a reçu un vaccin antitétanique et a commencé un traitement post-exposition comprenant un vaccin antirabique et de l'immunoglobuline humaine (HRIG).
Traiter les complications liées a la logistique du voyage en cours
Le patient prévoyait de quitter Manille pour poursuivre son voyage au Japon au moment où il devait recevoir sa prochaine dose de vaccin, au septième jour après l'exposition. Il devait ensuite retourner dans son pays d'origine, l'Australie, pour recevoir la dose suivante au 10e jour. Il était donc essentiel que le patient connaisse le calendrier vaccinal et qu'il le respecte.
La gestion de la prophylaxie post-exposition (PPE) contre la rage diffère selon le pays où l'on se trouve. Aux États-Unis et en Australie, le vaccin est administré par voie intramusculaire (IM) aux jours 0, 3, 7 et 14. Au Royaume-Uni, les vaccins sont administrés par voie IM aux jours 0, 3, 7 et 21. Au Japon, le vaccin est souvent administré par voie intradermique (ID) aux jours 0, 3, 7, 14, 30 et 60.
Comme le patient devait être au Japon le jour 7, nous avons dû sélectionner une clinique dans la base de données exclusive des prestataires médicaux de Crisis24 avec un médecin japonais formé à l'occidentale et confirmer qu'ils pouvaient administrer le vaccin le jour 7, par voie IM plutôt que par voie ID. Il s'agissait d'assurer la cohérence avec le programme de vaccination qu'il continuerait à suivre en Australie.
Nous avons informé le patient qu'en cas de problème, il pourrait être amené à retarder son projet de voyage afin de se faire vacciner au septième jour à Manille, pour éviter toute complication de sa PPE due à des méthodes d'administration différentes.
Résultats
Le patient est rentré chez lui en Australie sans aucune perturbation de ses plans initiaux. L'équipe médicale de Crisis24 avait organisé à l'avance le traitement final qui devait être administré dans une clinique locale, éliminant ainsi tout risque potentiel de contracter cette maladie mortelle. La connaissance approfondie des risques et des protocoles médicaux locaux a permis à Crisis24 de réagir rapidement et de fournir un traitement d'urgence adapté. Grâce à son réseau mondial de prestataires médicaux agréés, Crisis24 a garanti le meilleur résultat possible pour le patient.