Corée du Sud Rapport national

La Corée du Sud est un pays stable et développé (11e économie mondiale en 2020) d'Asie orientale. Les appels à l'impeachment [procédure de destitution] de l'ancienne présidente, Park Geun Hye, pour trafic d'influence ont généré une incertitude politique inhabituelle fin 2016 - début 2017 ; une incertitude dissipée après sa destitution. Il existe toujours un risque de conflit avec l'atypique et imprévisible dictature nord-coréenne. L'inédite détente intercoréenne entamée en 2018, porte ses effets deux ans plus tard sans pour autant déboucher à ce stade sur un traité de paix en bonne et due forme (entre les deux Corées, mais aussi avec les Etats-Unis et la Chine).

Si la corruption existe, son impact sur l'activité des entreprises reste (généralement) faible à modéré. L'état de droit est généralement respecté et appliqué, mais la corruption dans le système judiciaire, ainsi que les allégations de népotisme et de favoritisme, ont suscité des inquiétudes. La Corée du Sud est sujette aux tempêtes lors de la saison des typhons. Des infrastructures de santé de haute qualité sont disponibles.

La Corée du Sud est généralement une destination sûre pour les voyageurs. La petite criminalité opportuniste représente une menace limitée pour les visiteurs dans les principaux centres urbains. Des manifestations et des grèves ont lieu assez régulièrement, bien qu'elles se traduisent le plus souvent par des perturbations localisées de la circulation et du commerce plutôt que par une menace directe pour la sécurité des personnes. La Corée du Nord reste une menace latente en raison de son histoire de rhétorique et d'actions provocatrices, ainsi que de ses capacités nucléaires. Bien que les tensions généralement réduites de 2018 aient suscité l'espoir de meilleurs liens entre les deux Corées, des périodes d'escalade de la rhétorique et de menaces symboliques continuent de se produire. Les groupes extrémistes transnationaux ne sont pas connus pour être présents en Corée du Sud, et le pays dispose de solides capacités de lutte contre le terrorisme.

Les voyages en avion ne posent pas de problème de sécurité majeur.

Les déplacements par la route ne posent pas de problème de sécurité majeur, mais la conduite peut être quelque peu dangereuse en raison de la présence d'automobilistes imprudents.

Le port de Busan est opérationnel / efficace.

L'approvisionnement en électricité, la couverture des réseaux de téléphonie mobile et les connexions Internet sont fiables, le pays disposant d'une des connexions Internet les plus rapides au monde.

La cybercriminalité constitue une menace crédible en raison de la forte utilisation et de la dépendance à l'égard des réseaux et des plateformes en ligne.

La Corée du Sud est sujette à des systèmes de tempête puissants et perturbateurs pendant la saison des typhons, de juillet à septembre. Des extrêmes climatiques peuvent également se produire en été et en hiver. Le pays ne se trouve pas dans une région sismique active et les secousses de forte intensité sont rares. La zone démilitarisée qui sépare la Corée du Nord de la Corée du Sud reste l'une des zones les plus minées au monde.

La Corée du Sud est confrontée à plusieurs maladies et menaces sanitaires, dont l'encéphalite japonaise. Il est également recommandé de se faire vacciner avant le voyage. On trouve des établissements médicaux privés de qualité décente dans les grandes villes, mais les soins de santé font défaut dans les zones rurales. L'accès aux services de santé mentale est limité. L'eau du robinet est considérée comme potable.

Début 2017, l'élection de Moon Jae-In à la présidence de la République a freiné l'incertitude politique générée par l'impeachment (destitution) de son prédécesseur, Park Geun-hye, pour corruption. Le récent scandale impliquant l'ancienne présidente, un confident et plusieurs puissants conglomérats locaux a mis en évidence un lien douteux entre les intérêts politiques et les entreprises du pays.