Ghana Rapport national
Le Ghana est souvent pris comme exemple de bastion de stabilité dans la région historiquement instable qu'est l'Afrique de l'Ouest. Il est aussi un modèle de réforme politique sur le continent. Depuis la fin du régime militaire en 1992, des élections successives ont été organisées et les transferts de pouvoir se sont déroulés en grande partie de manière pacifique.
Le Ghana a connu une croissance économique soutenue, alimentée par l'abondance de ses ressources naturelles ; le gouvernement encourage activement les investissements étrangers. La corruption, même si moins répandue que dans de nombreux autres pays africains, est présente et constitue un obstacle aux intérêts commerciaux et à la croissance économique. Le gouvernement est populaire tant au niveau national qu'international et son existence n'est pas menacée à ce jour par de graves problèmes internes ou externes.
Les principales menaces pesant sur les visiteurs étrangers sont les risques sanitaires et les accidents de la route. Les activités criminelles occasionnelles sont une préoccupation à Accra comme dans d'autres villes. Le terrorisme est perçu comme une menace croissante suite aux attentats meurtriers perpétrés dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest début 2016. Les infrastructures du Ghana sont appropriées dans les grandes zones urbaines (Accra, Kumasi et Tamale). Les principales voie de circulation sont dans un état convenable, bien que les infrastructures restent sous-développées dans de nombreuses régions rurales.
Sécurité
Le Ghana n'a pas connu d'attentats terroristes, mais la menace des groupes terroristes dans la région est de plus en plus avérée. La criminalité est un problème grave dans le pays, la principale menace pour les visiteurs étrangers étant l'activité de la petite délinquance, en particulier dans les grandes villes. Des mouvements sociaux et salariaux se tiennent occasionnellement, mais demeurent pour la plupart pacifiques.
Infrastructure
Les voyages aériens ne posent aucun problème de sécurité.
Les déplacements routiers au Ghana sont compliqués par des conditions routières variables et des normes de conduite médiocres, ce qui contribue à de fréquents accidents de la circulation.
Les ports du Ghana sont considérés comme efficaces.
Le Ghana a connu des pannes d'électricité récurrentes ces dernières années.
La fraude et les escroqueries sur Internet sont courantes au Ghana, qui a l'un des taux de pénétration d'Internet les plus élevés du continent. Le Ghana a une faible défense contre les cyberattaques.
Environnement
Les inondations sont fréquentes durant la saison des pluies entre mai et octobre, plus particulièrement en août et septembre. De janvier à mars, le Ghana subit les vents du nord-est de l'Harmattan charriant le sable et la poussière du Sahara vers le Golfe de Guinée.
Santé et médecine
Le paludisme et la fièvre jaune sont répandus dans tout le Ghana. Les normes des soins médicaux et des installations dans les centres urbains sont correctes, mais insuffisantes en dehors de la capitale. Des services de santé essentiels sont disponibles dans tous les établissements de santé. Un paiement en espèces est exigé pour tous les services de santé. L’eau est impropre à la consommation ; de même que les aliments crus et les produits laitiers non-pasteurisés.
Politique
Le Ghana est un pays politiquement stable. Il n'a pas connu les conflits et les violence survenus dans cette région historiquement instable d'Afrique de l'Ouest. Les niveaux de corruption sont inférieurs à la (mauvaise) moyenne régionale, mais restent toutefois conséquents dans les institutions publiques.