Honduras Rapport national

La stabilité politique du Honduras continue de s'améliorer. La crédibilité des élections dans le pays s'est considérablement accrue, ce qui s'est également traduit par une diminution des troubles violents. Toutefois, les niveaux élevés de corruption et la faiblesse de l'État de droit peuvent avoir un impact sur les activités commerciales.

Le terrorisme n'est pas une préoccupation majeure, bien que les groupes criminels organisés soient connus pour utiliser des tactiques de type terroriste contre leurs rivaux et le personnel de sécurité. Des troubles civils et sociaux se produisent régulièrement et peuvent entraîner des perturbations importantes. La criminalité constitue une menace élevée dans le pays, où les gangs et les groupes criminels organisés sont souvent engagés dans des guerres de territoire.

Le pays est sujet à de puissants tremblements de terre. Le risque d'ouragans puissants est plus élevé dans les départements du nord que dans les autres régions du Honduras, tandis que de fortes averses peuvent toucher une grande partie du pays pendant la saison des pluies (de mai à novembre). Les soins médicaux sont limités et les opérations intensives peuvent nécessiter une évacuation vers des pays voisins plus développés.

La criminalité constitue la principale menace pour la sécurité des voyageurs au Honduras. Bien qu'une telle menace provienne principalement de la petite criminalité, le pays a l'un des taux de criminalité violente les plus élevés au monde en raison des activités et de la violence des gangs. Le terrorisme et les conflits armés ne constituent pas une préoccupation majeure, ce, bien que les groupes criminels organisés utilisent des modes opératoires terroristes (cf. attentats) contre leurs rivaux et le personnel de sécurité dans leurs fiefs respectifs. Les mobilisations populaires peuvent dégénérer en violence, tandis que les grèves peuvent paralyser les secteurs ciblés.

Les voyages en avion ne posent aucun problème de sécurité.

Les voyages par la route sont considérés comme dangereux en raison du mauvais état des routes et de la conduite, ainsi que des activités criminelles.

La plupart des ports maritimes du Honduras sont petits et ne conviennent pas au transport maritime international.

Un pourcentage considérable de ménages ruraux n'a pas accès à l'électricité, tandis que la couverture des communications mobiles et les connexions Internet sont considérées comme stables et fiables dans les grandes villes.

La cybercriminalité est un problème croissant, mais le gouvernement ne dispose pas d'une stratégie cohérente et à long terme contre ces menaces.

Le pays connait un climat tropical. La menace des mines terrestres est très présente dans les zones proches des frontières avec le Nicaragua et le Salvador (ces périmètres sont en dehors des itinéraires de la plupart des voyageurs). Les départements du nord sont quant à eux particulièrement vulnérables aux tempêtes tropicales de juin à novembre. La mousson charrie d'abondantes précipitations dans tout le pays. Il existe une menace avérée de séisme et de tsunamis d'intensité élevée.

Les maladies transmises par les moustiques constituent la plus grande menace pour les voyageurs, bien que d'autres affections soient occasionnellement signalées. Des vaccins sont également exigés avant le voyage, par exemple contre la fièvre jaune. Les soins médicaux sont généralement limités, bien qu'il y ait plusieurs hôpitaux et cliniques adéquats à Tegucigalpa et San Pedro Sula pouvant fournir des soins de base. Les pénuries de médicaments sont fréquentes. L'eau du robinet n'est pas considérée comme potable, sauf indication contraire.

A priori, il n'y aurait pas de menaces majeures connues menaçant l'administration au pouvoir. Toutefois, le niveau élevé de corruption et le mépris pour l'état de droit sont préoccupants pour les personnes qui opèrent dans le pays.