Îles Salomon Rapport national

Les îles Salomon sont une démocratie parlementaire et font partie du Commonwealth des Nations. Le pays a été touché par d’importantes violences communautaires entre 1998 et 2003 qui ont endommagé une grande partie des infrastructures. Bien que la situation se soit stabilisée après le déploiement d'une force régionale de maintien de la paix, ces tensions subsistent et le risque de d’agitation sociale demeure.

La criminalité a diminué ces dernières années, tout en demeurant significative dans certaines régions. La petite délinquance est fréquente et les crimes violents contre les voyageurs étrangers ne sont pas rares. Les armes à feu sont nombreuses : les vols à main armée constituent un risque pour les visiteurs et les habitants de la région. Les zones rurales de Guadalcanal et la moitié nord de Malaita sont des régions à forte criminalité. Les vols de véhicules et les cambriolages sont également fréquents à Honiara. Sur la route menant à l'aéroport, au niveau du pont de Lungga, des barrages routiers illégaux sont parfois érigés pour détrousser les conducteurs.

Les tempêtes et cyclones affectent l'archipel entre novembre et mai. Ces derniers peuvent alors impacter les déplacements et les prestations de services publics. De fortes pluies peuvent également déclencher des glissements de terrain et des inondations.

La criminalité est un problème significatif dans de nombreuses régions des îles Salomon. La criminalité opportuniste est courante dans les centres urbains, en particulier à Honiara ; les capacités de réaction de la police sont généralement limitées. La criminalité violente est à la hausse ces dernières années. Les zones rurales de Guadalcanal et la moitié nord de Malaita suscitent des inquiétudes quant aux activités criminelles. Les manifestations sont relativement fréquentes dans les centres urbains. Les rassemblements sont généralement pacifiques ; certains tournent à la violence et se soldent par des arrestations.

Le transport aérien ne pose pas de problème particulier, bien que les vols intérieurs puissent être peu fiables.

Les routes pavées ne se trouvent qu'autour de Honiara. La plupart des autres routes sont en mauvais état et truffées de nids de poule.

Les ports sont opérationnels / efficaces.

Les services publics sont généralement médiocres, mais les infrastructures de communication s'améliorent.

La cybercriminalité est une menace croissante.

Le climat de l'archipel est chaud et humide. La baignade peut être dangereuse. Certaines eaux sont très polluées, notamment dans le sud du lagon de Tarawa, et dans certaines zones. La présence de requins et de crocodiles (d'eau salée) exposera le baigneur intrépide à des tourments rédhibitoires… Les îles Salomon sont situées sur la ceinture de feu du Pacifique et sont donc exposées aux tremblements de terre et aux tsunamis. Plusieurs volcans actifs sont ventilés dans le pays. Ce dernier est vulnérable aux tempêtes et aux précipitations destructrices pendant la saison des cyclones (entre novembre et avril).

Le paludisme et la dengue sont répandus. Des installations médicales adéquates sont disponibles à Honiara et Auki. L'accès aux pharmacies est adéquat dans les zones urbaines, mais extrêmement limité dans les régions rurales. L'eau du robinet est impropre à la consommation.

La corruption est endémique dans la plupart des institutions des Îles Salomon et, malgré les initiatives de bonne gouvernance en cours, elle demeure problématique pour la vie des affaires. La police royale des Îles Salomon souffre de ressources et de formations limitées et peut être lente à réagir aux incidents. Depuis 2003, la situation politique tend à se stabiliser, mais des inquiétudes subsistent quant au risque de troubles autour des élections. Par ailleurs, le gouvernement reste confronté à de fréquents défis domestiques.