Népal Rapport national
Niché dans l'Himalaya, entre l'Inde et la Chine, le Népal est un État d'Asie du Sud en développement, ayant consolidé progressivement la place de la démocratie (république) depuis l'abolition de la monarchie en 2008. La situation politique reste fragile, avec de fréquents changements de gouvernement. L'instabilité politique devrait perdurer dans les années à venir en raison notamment de la méfiance entre les partis politiques, de la faiblesse des institutions et d'une corruption endémique entravant nombre de politiques publiques et de projets. Les conflits internes tournent autour des tensions ethniques et des questions d'autonomie, en particulier dans la région du Teraï (Sud). Les groupes armés peuvent organiser des attaques de faible envergure. L'activité criminelle est assez élevée, surtout en zones urbaines, et peut toucher les ressortissants étrangers, le risque principal provenant de la criminalité de rue. Les protestations et les grèves sont fréquentes et peuvent rapidement dégénérer en violence. La police réagit fréquemment par des mesures sévères de contrôle des foules. Les voyageurs d'affaires peuvent être confrontés à des demandes de paiements dit de « facilitation ».
En général, les routes sont en très mauvais état. Les conditions de conduite locales sont chaotiques. Des tremblements de terre peuvent se produire, la mauvaise qualité des infrastructures rend le pays plus vulnérable aux dommages et perturbations dus à l'activité sismique. Pendant la saison des pluies, entre juin et septembre, de violentes tempêtes provoquent de fréquents glissements de terrain et des chutes de pierres. Des inondations se produisent également dans le sud du pays. La contamination par les mines terrestres est à déplorer, en particulier en zones rurales. Il existe un risque de paludisme dans la région du Teraï. Le mal des montagnes peut être un problème en haute altitude. Les installations médicales sont généralement de moins bonne qualité qu'en Occident et peuvent être extrêmement limitées dans les zones rurales.
Sécurité
Les conflits internes tournent autour de tensions ethniques et des questions d'autonomie, en particulier dans la région du Teraï. L'activité criminelle est assez élevée et peut toucher les ressortissants étrangers, le risque principal est l'activité d'une petite délinquance. Des groupes armés, ayant des liens avec l'ancienne insurrection maoïste, ont organisé des attaques de faible intensité dans le passé, principalement dans la région du Teraï. Les protestations et les grèves sont fréquentes et peuvent rapidement dégénérer en violence. La police réagit souvent par des mesures sévères de contrôle de foule.
Infrastructure
La sécurité des vols intérieurs du pays suscite de vives inquiétudes, bien que les vols internationaux au départ et à destination de Katmandou soient beaucoup plus sûrs.
Les routes transfrontalières sont utilisées par les criminels et les conditions de conduite locales sont chaotiques.
Le Népal est un pays enclavé et dépend du port de Kolkata en Inde.
Des coupures de courant se produisent occasionnellement et peuvent affecter de grandes parties du pays.
La plupart des cyberattaques sont peu sophistiquées, mais l'inquiétude à ce sujet est croissante. En général, les routes sont en très mauvais état.
Environnement
En fonction de l'altitude, il existe différentes zones climatiques, allant du climat subtropical au sud, au climat tempéré au centre et au climat de type polaire dans l'Himalaya. La contamination par les mines terrestres est répandue dans une grande partie du pays, en particulier dans les zones rurales. Des tremblements de terre se produisent périodiquement. La faiblesse des infrastructures rend le pays plus vulnérable aux dommages causés par un événement de grande ampleur. De violentes tempêtes provoquent de fréquents glissements de terrain et des chutes de pierres pendant la saison des pluies, (juin à septembre). Des inondations se produisent également dans le sud.
Santé et médecine
Le Népal est exposé à plusieurs maladies et menaces sanitaires, dont la dengue et la fièvre typhoïde. Les services médicaux sont très limités et les affections graves nécessiteront probablement une évacuation vers un pays voisin disposant d'installations médicales plus avancées. Le paiement en espèces est exigé pour tous les services rendus. L'eau du robinet n'est pas considérée comme potable.
Politique
La corruption est très répandue ; les voyageurs d'affaires peuvent être confrontés à des demandes de paiements dit de « facilitation ». Le système judiciaire est rongé par la corruption et l'inefficacité. La police n'est généralement pas considérée comme fiable. La situation politique est fragile et les changements de gouvernement fréquents. Le pays ne fait actuellement l'objet d'aucune sanction internationale.